Les Amis d'u Coin de l'Inde et du Monde, c’est une longue histoire qui a commencé en 1968. En 1964 où lors d’un accident de la route, le jeune Louis Charlat, âgé de 9 ans, est mortellement blessé. L’assurance verse aux parents une somme qu’ils ne souhaitent pas garder. En 1966, suite à un appel sur un hebdomadaire pour aider au creusement de puits dans le sud de l’Inde, cet argent est envoyé. C’est ainsi que la famille Charlat découvre toute la misère, ne restant pas insensible devant tant de détresse Mme Charlat demeurant à Croizet-sur-Gand en parle autour d’elle et avec l’aide de ses amis, de ses voisins, un groupe se forme, s’agrandit : une petite somme est ainsi envoyée chaque mois. En 1968, ce mouvement est déclaré à la sous-préfecture et devient Les Amis d’un Coin de l’Inde. Des comités se créent, dont Souternon, et prennent ainsi en charge des jumelages en Inde. Une correspondance s’établit, des liens d’amitiés se tissent, les aides apportées sont diverses, elles sont attribuées aux plus démunis : achat d’animaux, de vêtements, de nourriture, de médicaments pour les soins, d’uniformes pour les étudiants, sans oublier le creusement de puits. D’autres pays sont dans la misère, le Mali, le Niger, le Burkina Faso, l’Amérique Latine et bien d’autres, l’association s’agrandit se structure et déborde dans d’autres départements. Il faut répondre à ces appels, en 1972 elle devient donc « Les Amis d’un Coin de l’Inde et du Monde » ou plus simplement LACIM et Mme Claude Charlat en est la présidente. Que de chemin parcouru depuis, notre premier jumelage a été Vriddachalam, puis en 1973 notre aide s’est portée sur la construction du dispensaire de Veerareddikupam, ensuite de 1993 à 2002 c’est Gundri qui a bénéficié de notre aide. Et de 1999 à 2005, nous avons pris en charge Mahadévi. Depuis juillet 2005 jusqu'à fin 2012, nous avons été jumelés avec un village très pauvre, Seekuparai. Nous avons participé à la construction d’un forage, les villageois n’ont plus à faire la corvée d’eau de 3 km. Notre action est axée sur l’aide au financement de micros crédits, les femmes empruntent une somme pour acheter un animal ou autre et rendent l’argent avec un petit intérêt, ce roulement sert ainsi à d’autres personnes. Une aide également à des projets source de revenus, à des cours d’alphabétisation pour les adultes (très important) surtout ne pas assister les gens mais les aider à se débrouiller pour ensuite prendre en charge un autre village. Un échange régulier de correspondance entre les comités et leurs jumeaux permet au fil du temps de tisser des liens d’amitié. Puis de 2012 à 2020, c’est Chinnapalamalai que nous avons aidé. Tous ces villages, situés dans le Tamil Nadu (Sud de l’Inde), sont devenus autonomes grâce à nos actions, c’est très encourageant pour notre comité. Aujourd’hui, nous avons pris en charge Jandlapeta toujours dans le Sud de l’Inde. En ce qui concerne le fonctionnement, sur place, en Inde et en Afrique, des représentants autochtones salariés de LACIM élaborent avec les responsables de villages les projets prioritaires veillent sur place à leur réalisation et à leur suivi. Les commissions Inde et Afrique travaillent régulièrement au niveau national pour dégager des axes de travail, réfléchir aux décisions à prendre. Des membres du Conseil d'administration effectuent également des voyages dans les pays jumelés, particulièrement en Afrique et en Inde, où se trouve le plus grand nombre des jumelages mais également en Amérique. Des missions d'étude sont organisées si nécessaire. Sont prioritaires le creusement ou forage de puits, les projets collectifs, source de revenus et le financement de micros prêts. D’où vient l’argent ? Chacun peut donner ce qu’il veut mais LACIM souhaite un versement de 36 € par an pour avoir le statut d’adhérent. Vous recevez alors chaque année un reçu de déductibilité fiscale de 66% et la possibilité d’assister, de participer aux votes à l’A.G. et bien sûr toutes les infos de l’association et celles du comité local vous sont communiquées. Les adhérents sont informés régulièrement de l’affectation de leurs versements. Les cotisations servent intégralement à nos jumelages, les frais de fonctionnement sont couverts par les expos ventes, les ventes de fleurs et diverses manifestations. Notre souhait serait que d’autres bienfaiteurs viennent nous rejoindre pour renouveler notre comité qui vieillit. 3 ou 4 € par mois ce n’est pas une grosse somme pour nous mais qui est importante pour des gens qui n’ont pas la chance de vivre en France même si nous avons aussi nos problèmes. Voilà les dernières nouvelles de notre nouveau jumelage C’est en 2020 que nous avons pris notre nouveau jumelage de Jandlapeta (c’est le 7ème jumelage) toujours dans le Sud de l’Inde mais dans l’Andra Pradesh. Le village comprend une vingtaine de maisons qui abritent 90 personnes. Les habitants n’ont pas de terre à eux mais travaillent sur les terres des propriétaires de la zone. Les revenus que les gens se font comme travailleurs agricoles sont insuffisants pour vivre. La plupart des maisons sont des huttes. Le gouvernement précédent a donné 5 maisons mais aucune n’est terminée. L’école primaire est à 1 km du village, les enfants y vont à pied. Il n’y a pas de collège ni de lycée à proximité de toute façon les parents n’ont pas assez d’argent pour payer les frais. Souvent les enfants vont travailler avec leurs parents. Il n’y a pas de crèche pas d’hôpital proche, pas de transport, la première route est à 4 km. Pour les soins médicaux il faut aller à Vedukuruppam 20 km ou Pachikallam 25 km ou à l’hôpital de Chittoor. Il y a l’eau et l’électricité mais pas de sanitaires. L’eau provient d’un forage qui a besoin de grosses réparations (problème de fuites). Pour commencer notre aide à Jandlapeta nous avons envoyé au premier semestre 2020 : 250 € pour les besoins les plus urgents et 600 € pour la réparation du forage. Malheureusement sur leur réponse du 2 octobre nous avons pu lire que compte tenu de la pandémie de la covid les ouvriers devant réparer le forage ne sont pas autorisés à se déplacer. Il a fallu aussi parer au plus indispensable, les villageois, n’avaient pas le droit de sortir pour aller travailler et du coup pas d’argent pour acheter de l’alimentation. Notre argent a servi à l’achat de rations alimentaires. L’aide pour le second semestre a servi pour l’achat de semences, de médicaments de base, de matériel scolaire, de goûters pour les enfants, le salaire du maître scolaire pour les cours du soir. Pour 2021 nous avons aidé pour l’achat de vélos pour aller à l’école et pour des cours de soutien aux enfants. Nous aiderons aussi pour l’achat d’outils de jardin, les villageois pourront ainsi cultiver des légumes pour leur consommation et vendre le surplus. Si tout va bien une soirée théâtre est prévue le 6 nov à St Germain Laval et une début janvier à Souternon Pour plus de détails vous pouvez consulter le site internet de LACIM.